vendredi 7 novembre 2014

EN TUNISIE, ON ABAT LES CHIENS A COUP DE FUSIL !

Article paru dans : Kapitalis

 « On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux »
Gandhi
Mon ange gardien, Randy 1er

Depuis l'arrivée des Frères musulmans nahdhaouis au pouvoir, et depuis que ceux-ci ont ouvert la Tunisie aux prédicateurs wahhabites que leur envoient les pétromonarques, le chien est devenu "impur" du jour au lendemain pour bon nombre de tunisiens, qui pour beaucoup, lâchement se sont séparés de leurs chiens considérés "haram" par les obscurantistes !
Résultat : le nombre des chiens errants se multiplie de jour en jour dans les villes. Ils finissent par former des meutes pour retrouver le réconfort dont les ont privés lâchement ceux qui les ont abandonnés, à qui ils ont pourtant, accordé leur confiance et donné leur amour.

Et que font les autorités publiques ? Sous prétexte de risque de propagation de la rage, elles organisent la chasse aux chiens errants dans les villes !
Les "chasseurs de chiens" les tirent comme des lapins : une balle par chien, par économie de munition probablement; et tant pis pour les chiens qui n'en meurent pas de suite; puisqu'ils les laissent agoniser sur place, baignant dans leur sang jusqu'à ce que mort s'en suive.

Histoire dramatique d'un chien comme tant d'autres qui se multiplie en Tunisie, depuis que les Frères musulmans sont aux commandes.

Les propriétaires du chien en question, un caniche blanc, l'ont bichonné, toiletté jusqu'au jour où ils ont déménagé. Lâchement ils l'ont abandonné dans le quartier. Depuis, le chien demeure devant la porte de la villa vide dans l'attente de ses maîtres. Des voisins charitables le nourrissent et lui donnent un bol d'eau, quand ils y pensent.
Le chien splendide et blanc qu'il était, est très vite devenu crasseux, au poils marrons et long.

De nouveaux occupants sont arrivés dans la villa qu'occupaient le caniche et ses maîtres. 
Ils ont un grand chien de garde. Curieusement, le chien de garde n'a pas le droit de rentrer dans la maison que le soir car dés le matin ses propriétaire lui ouvrent la porte du jardin et le laissent errer dans le quartier toute la journée. Drôle de conception du chien de garde : utile que la nuit ? 

Ce chien croisé berger allemand et encore jeune, s'est lié d'amitié avec l'ancien occupant des lieux, le caniche. 
Les maîtres du chien de garde ont tout de même la "générosité" de mettre un bol d'eau devant leur porte pour les deux chiens.

Pour se nourrir, le caniche fait les poubelles de son quartier, entraînant dans sa quête de nourriture, son nouveau compagnon. Ils passent leur journée à jouer ensemble dans l'attente l'un et l'autre de leurs maîtres. Si le grand chien retrouve un peu de réconfort et une gamelle le soir venu, son compagnon d'infortune, lui n'a pas cette chance puisqu'il passera la nuit dehors à attendre toujours ses maîtres ! 

Et cela dure depuis un an. On craint pour leur vie : car un jour les chasseurs de chiens passeront dans ce quartier calme et probablement les abattront d'un coup de fusil !
Il faut croire que la révolution du 11 janvier a été fatale pour les chiens en Tunisie.

Voilà le destin des chiens en Tunisie depuis que l'obscurantisme s'y diffuse !!
Car l'obscurantisme engendre la barbarie !

Les tunisiens connus pour être un peuple civilisé, sont-ils entrain de régresser ?

Rachid Barnat


PS : Il y a des méthodes moins barbares pour juguler le problème des chiens errants : stérilisation et castration ... au pire, l'euthanasie !

NB : Le chien n'est pas un jouet ! Quand on décide d'en adopter un, il faut savoir que c'est un engagement d'au moins 15 ans sinon plus ! 
Il faut assumer la responsabilité des choix que l'on faits, et ne pas se débarrasser d'un chien pour un oui, pour un non !!



10 commentaires:

  1. Un autre cas aussi dramatique toujours à Mutuelleville quartier chic de Tunis :

    Une famille dont la fille est partie étudier à l'étrange, leur a laissé son caniche pour en prendre soin. Sauf que les parents n'ont rien trouvé de mieux que de le mettre dehors dans la journée pour ne le rentrer et le nourrir que le soir, lui laissant une gamelle d'eau pour la journée sous le mur de leur villa.
    A une voisine qui, prise de pitié pour ce chien et qui aurait proposé qu'il soit donné afin d'être mieux traité, les parents l'ont choquée par leur réponse : nous l'avons payé cher 400 dt, mais ne pouvons le garder tout le temps à la maison "parce qu'on nous a dit" que ce n'est pas bien !
    Est-ce que cela justifie qu'ils le traitent inhumainement ?
    Et qu'en pense leur fille ??

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  2. FAUT-IL HIÉRARCHISER LA BARBARIE ?

    Souvent lors de massacres d'animaux pour le plaisir de l'homme (chasse, corrida, combats de chien, combats de coqs ...), ceux qui les dénoncent et s'en indignent s'entendent reprocher leur "silence" devant les tortures et les cruautés des hommes faites aux hommes.

    Les indignations ne peuvent être sélectives certes mais est-ce pour autant qu'il faille admettre que la souffrance infligée aux animaux doit être plus tolérable que celle infligée aux humains ?

    Il me semble même le contraire : si les hommes ne toléraient pas la maltraitance faite aux animaux, ils seraient plus humains avec leurs prochains !

    Marguerite Yourcenar va plus loin : elle pense que la souffrance infligée aux animaux les déshumanise.
    Ce qui explique les guerres et les cruautés qu'ils se font entre eux.

    L’indifférence et la cruauté s’exercent si souvent contre l’homme parce qu’elles se sont fait la main sur les bêtes, nous rappelle Marguerite Yourcenar.

    MARGUERITE YOURCENAR :
    « Je me dis souvent que si nous n’avions pas accepté, depuis des générations, de voir étouffer les animaux dans des wagons à bestiaux [...] personne, pas même les soldats chargés de les convoyer, n’aurait supporté les wagons plombés des années 1940-1945. »

    A méditer.

    http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2015/08/yourcenar-et-la-compassion-envers-les.html

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  3. LES CHIENS ERRANTS EN TUNISIE ...
    Pétition à signer : Stop au massacre massif des chiens en Tunisie

    LES CHIENS ERRANTS EN TUNISIE ...
    (Pétition à signer)

    Voilà un problème crée de toute pièce par les islamistes et pour lequel ils recourent à la barbarie pour le résoudre !!

    Et les plus coupables encore, ce sont les lâches qui abandonnent leur chiens devenus subitement impurs ... parce que de prétendus imams convertis au wahhabisme, l'ont décrété ainsi !!!

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_gouvernement_tunisien_Commission_Internationale_Stop_au_massacre_massif_des_chiens_en_roumanie/?feoGYbb

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  4. Le 1er octobre il y a eu des manifestations devant les ambassades de Tunisie à Londres, à Paris et à Nice, pour dénoncer la barbarie avec laquelle les autorités tunisiennes traitent le meilleur ami de l'homme. Or quand un peuple en arrive à çà, c'est bien la preuve qu'il régresse et ce sont des comportements absolument indignes d'un peuple civilisé.

    http://www.huffpostmaghreb.com/2016/10/03/animaux-tunisie_n_12307982.html

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  5. CHIENS & CHATS CHEZ LES MUSULMANS ...

    Pourquoi les turcs respectent-ils les chiens et les chats errants, les nourrissent ou du moins ne les chassent pas à coup de pied, de pierres ou de bâtons; et que ces animaux leur rendent bien leur "tolérance" sinon leur amour des bêtes; puisqu'ils n'en ont pas peur et viennent chercher spontanément une caresse, un câlin, et mangent dans leur main ...
    D'ailleurs on voit les commerçants et les habitants des quartiers se relayer pour les nourrir !

    Alors qu'en Tunisie, les chiens errants sont dans un état de stress permanent, apeurés, fuyant les hommes dés qu'ils les aperçoivent, et pour cause : ils les harcèlent, les chassent en leur criant dessus " vas-t-en ! ", s'ils ne leur jetaient pas des pierres ou ne les menaçaient pas d'un bâton !

    A quoi cela tient-il ?

    Le respect des turcs pour les chiens semble faire partie de leur nature; à moins que leurs imams les incitent à respecter les créatures d'Allah; alors que les imams ou pseudo imams, depuis l'arrivée des islamistes au pouvoir en Tunisie, incitent les tunisiens à s'en séparer et à les rejeter pour cause d'impureté !!

    En Turquie, les chiens errants portent tous une boucle d'identification à l'oreille, ce qui dénote une administration responsable qui en prend soin; alors qu'en Tunisie les autorités ne font rien ou pire ordonnent leur abattage à coup de fusil !!!

    Les turcs seraient-ils plus civilisés que les tunisiens ?
    Pourtant les deux peuples sont dirigés par les Frères musulmans !

    La seule réponse que je trouve est que les turcs sont profondément marqués par leur culture ancestrale faite de soufisme pour lequel l'islam est amour pour toutes les créatures d'Allah et résistent mieux au wahhabisme des Frères musulmans; contrairement aux tunisiens qui semblent s'engouffrer dans le wahhabisme des "Frères" sans discernement, oublieux de leur malékisme ancestral et du soufisme qui ont pourtant façonné leur identité tunisienne !

    Abdelwahab Meddeb :

    " Malgré toutes ces licences que les docteurs de la loi condamnent, dans les pays d’islam, le soufisme a depuis toujours joué un rôle pratique, de structuration sociale, par la transmission d’une morale digne qui ouvre sur la métaphysique, sur l’envol de l’esprit sans pourtant dénouer le lien social. Le moteur en est l’éthique du don et de l’altérité."

    " Plus encore, les maîtres du soufisme ont la certitude que la pluralité des croyances est un bienfait pour l’expérience intérieure ; il est fécond de butiner dans la roseraie de la sagesse, qu’elle que soit l’origine de ses fleurs.
    Ainsi, Ibn Arabî écrit-il dans un de ses fameux poèmes que son cœur est capable d’accueillir toutes les formes de foi, qu’il est temple païen, couvent chrétien, tabernacle pour rouleau de Torah, codex pour feuillets de Coran, que sa religion est celle de l’amour et qu’il va où que mènent ses cortèges.

    http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.com.tr/2013/04/la-ou-il-y-un-chien-les-anges-ne_17.html

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  6. GEORGE STEINER * :

    " Dans les yeux d’un animal qui vous aime, il y a une compréhension, que nous n’avons pas, de la mort.
    Il y a dans les yeux de mon chien quelque chose qu’il comprend très bien; peut-être ce qu’il va m’arriver …
    Et quand je fais ma petite valise de voyage, il se met sous la table et il me regarde avec un regard de reproche inénarrable. C’est si beau de vivre avec un animal …
    Je sais qu’il faudrait beaucoup aimer les êtres humains. Parfois je trouve ça très difficile. "

    * George Steiner, Un long samedi – Entretiens avec Laure Adler, Flammarion, 2014.

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  7. EN VOILA UNE BONNE NOUVELLE POUR NOS CHERS AMIS LES ANIMAUX !

    Les Tunisiens se ressaisissent, après avoir vu la barbarie des Frères musulmans à l'encontre des chiens !

    http://kapitalis.com/tunisie/2019/02/18/marsa-bientot-un-centre-pour-vacciner-et-steriliser-chats-et-chiens-errants/?fbclid=IwAR2m8UAz42AbyTeMPcm7IF0aPjUwpejR7ISO0I2du_FVNhfqbJTz_QcpQlM

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  8. “Ça doit s’arrêter un jour” : en Tunisie, le retour de l'abattage des chiens errants.

    https://observers.france24.com/fr/afrique/20220809-tunisie-chiens-errants-abttage-tourisme-hammamet-monastir?fbclid=IwAR23RkHjbd1RG5itMgOb60MgX9AdahB5rWiEePy_K1LiKnxwVK5eqLt2aEw

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  9. AVIS DE RECHERCHE : Minou a perdu son humain ...

    Nathalie Bianco :

    De temps en temps, je me dis que un jour ou l’autre, sans le savoir, j’ai bien dû en côtoyer un. Même brièvement. Un de ces salopards qui, un jour, a décidé d’attacher son chien à un arbre, et puis qui s’est barré. Un de ceux qui est parti en vacances en laissant son chat dans la rue, aux bons soins de qui voudra bien le nourrir. Alors, parfois, à la rentrée, je scrute les gens qui rentrent de vacances. J’essaie de deviner qui serait assez odieux pour faire ça. J’ai toujours l’impression que la réponse à cette question est « personne ».
    J’ai l’impression de ne croiser que des vieilles dames indissociables de leur vieux caniche tout mité, à qui elles font la conversation sur le chemin de la boulangerie, que des SDF assis par terre, qui caressent inlassablement leur bon gros bâtard aux yeux aimants, fidèle compagnon de leur misère…
    Dans la rue, je ne vois que des promeneurs qui bravent les éléments deux ou trois fois par jour, d’autres qui piétinent dans le parc, lancent des balles qui sont ramenées illico un peu plus poisseuses à chaque fois et encouragent leur champion « Oooh, c’est bien ça…oui, c’est trèès bien ça ». Plus tard, ils glisseront discrètement des petits bouts de viande par-dessous la table « oh, ça va, il a bien le droit de profiter un peu lui aussi ».
    Autour de moi, il me semble ne connaître que des propriétaires qui aiment leur chat, d’un amour parfois impossible à expliquer ¬« je t’assure qu’on se parle…Vraiment…Tu peux rire je te jure que c’est vrai, Il me comprend ». Des qui se sont résignés à avoir des poils de chats sur leurs vêtements, des qui savent exactement à quel endroit il faut caresser pour obtenir le ronronnement qu’ils adorent.
    Bref, j’ai du mal à imaginer avoir déjà rencontré dans ma vie une de ces pourritures qui se débarrasse de leur animal domestique. Et pourtant, il parait que cette année aura été celle des records d’abandon en France. La faute à la nourriture qui coute trop cher, aux frais vétérinaires, aux acquisitions irresponsables pendant les confinements, à cette mode des chiens d’attaque ou de défense, que les maitres se révèlent incapable d’éduquer…
    Je ne suis pas du tout une passionaria de la cause des animaux, je mange de la viande, j’écrase les moustiques et si quelques araignées s’épanouissent chez moi, c’est plus à mettre sur le compte de ma détestation du ménage que sur des convictions antispécistes. J’ajoute que j’ai toujours une légère appréhension avec certains chiens et longtemps, j’ai ignoré les chats (avant d’en avoir et de m’y attacher).
    J’écris ce texte parce que je viens de tomber sur ces visuels très réussis de la dernière campagne de la SPA. Et aussi parce que je viens de visionner (avec quelques années de retard) la mini-série « Chernobyl ». Une des séquences les plus poignantes se situe dans l’épisode où les soldats doivent patrouiller dans la ville déserte et contaminée afin de tuer tous les chats et les chiens restants. La mission n’est pas difficile, la plupart des animaux, livrés à eux même, se précipitent confiants vers les hommes. Ces durs à cuire, qui ont « fait l’Afghanistan » s’acquittent de leur mission le visage fermé, avec une seule règle qu’ils ont instaurée eux-mêmes : « Tirer vite, très vite, plusieurs balles s’il le faut, ils ne doivent pas souffrir ».
    Ces séquences m’ont marquée.
    (Suite : ci après)

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  10. A ma grande surprise, quand j’ai raconté à mes grands fils que j’avais enfin vu la série, ils m’ont tout de suite parlé de l’épisode des animaux. « Ah ouai, t’as vu, c’est chaud hein…quand ils tuent les bêtes ». Pourtant, mes garçons, sur une échelle de mesure de l’empathie, ils sont généralement beaucoup plus près de Kim Jong-un que de l’abbé Pierre et ils enquillent sur leurs écrans les pires histoires de tueurs en série et les plus horribles faits divers sans sourciller.
    Il faut croire, que, abandonner son animal de compagnie, sur une échelle de mesure de la fils-de-puterie-ordinaire, c’est difficilement mesurable.
    Peut-être que ça touche quelque chose d’un peu mystérieux mais de très profond en chacun de nous. Peut-être que notre humanité se mesure à la manière dont nous traitons nos animaux… Ou peut-être que, c’est chez ces enflures qui les abandonne ainsi, sur le bord d’une route qu’il faut voir une forme de bestialité.

    https://www.facebook.com/photo?fbid=1458249508360370&set=pcb.1458249741693680

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